mercredi 14 septembre 2011

En attendant les deux gros morceaux...

   
       Après la vomie de matchs de préparation, la Coupe du monde a bien commencé. Non par un jeu flamboyant mais par la petitesse des écarts et l’âpreté des combats dans les regroupements, comme l’ont montré les Galles-Afrique du Sud et Angleterre-Argentine. Les résultats sont logiques (victoires des Boks et des Anglais), mais le suspens aura duré jusqu’au coup de sifflet final.

    La compétitivité de l’Argentine et de Galles renforce l'attrait de leurs poules respectives : la première peut empêcher l’Ecosse d’accéder aux quarts de finale pour la première fois de son histoire, la seconde devra se frotter à des îles du Pacifique très compétitives (voir message de juillet dernier : http://lerugbyinternational.blogspot.com/2011/07/l-es-samoa-sont-en-grande-forme.html).
Ainsi, le Galles-Samoa promet des étincelles !   Gros combat en perspective pour la deuxième place dans les groupes B et surtout D.


Australie-Irlande : pour s'ouvrir les voies de la finale

    Ces rencontres rendent le temps agréable avant les deux gros morceaux des phases de poule : l’Australie-Irlande de samedi prochain, puis le Nouvelle-Zélande-France. Nous attendons le premier match avec impatience : le vainqueur aura de grandes chances d’accéder aux demi-finales en jouant - en quarts - contre le deuxième de la poule de l’Afrique du Sud (Galles, Samoa ou Fidji). En outre, il éviterait sans doute la Nouvelle-Zélande en demie.


Les Bleus, comme à l'habitude

    Concernant le premier match de la France, nous ne sommes pas spécialement inquiets de la performance très moyenne contre le Japon. Les matches de poule n’ont jamais été notre fort, nous ne nous y sentons que très rarement en état de grâce ou d’harmonie.

Nous renvoyons à l’analyse toujours très pertinente d’Alain Penaud sur l’Equipe.fr, qui déplore l’absence de fond de jeu, notamment dans les lignes arrières :       « … Après, je ne dis pas que tout est la faute de Lièvremont. C’est le rugby français qui est dans cet état depuis l’ère Laporte, voire l’ère Villepreux. On est très conservateurs. On s’appuie sur une grosse mêlée, une grosse touche, mais derrière, il n’y a pas grand-chose. (…)  Quand on voit les qualités intrinsèques des joueurs et le potentiel de cette équipe et ce que cela donne en terme d’organisation, il y a de quoi être frustré ».
Nous ajouterons pour notre part que les changements ultra fréquents à la charnière depuis dix ans sont l’une des causes probables de cet état de fait.

    Un petit mot sur les Boks, qui nous apparaissent profondément et secrètement fragilisés sur le plan mental, et ce depuis quelques années. Les raisons ne sont pas sportives, mais sociétale et politique. Nous y reviendrons. Alors que les sud-africains, avec leurs joueurs extraordinaires, auraient dû concurrencer les Blacks ces dernières années, le duel a tourné court. Cela pourrait encore être le cas durant cette Coupe du monde.

    En maintenant un œil sur l’Angleterre et les îles du Pacifique, nous maintenons notre pronostic : victoire finale de la Nouvelle-Zélande, et qualification de l’Irlande en demi-finale pour la première fois de son histoire.

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